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Il était un père

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3.5/5

vos avis

15 critiques: 3.83/5

visiteurnote
nisei 5
X27 4.5
Shalashaska 4.5
OshimaGosha 4.25
Bastian Meiresonne 4
Illitch Dillinger 4
Anel-kun 4
Pikul 4
bruce randylan 3.75
JoHell 3.75
Mounir 3.5
jinroh 3.5
hkyume 3.25
Simon VD 3
tynitoons 2.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un très bon Ozu

Je m'attendais à une salle vide, mais j'ai été agréablement surpris de voir cette masse humaine, ce qui fait qu'il restait très peu de place , c'est peut-être le fait que le film est sortie que dans deux salles où peut-être simplement parce que c'est Ozu et qu'il est synonyme de bons films . Sur un scénario des plus simple, une histoire de famille comme seul Ozu savait la mettre en image . Cette fois c'est la relation d'un père et son fils qui nous est conté ; relation à la fois émouvante et touchante, mais aussi histoire montrée de manière juste et suptile . Les seuls défauts viennent de l'image et de la bande sonore, mais comme le film est ancien et de qualité ce n'est qu'un détail . C'est un film à voir en attendant la rétrospective qui sera consacrée à Ozu au cinéma dès le 20 juillet .

30 juin 2005
par X27


Mon père à la pêche

Film de transition, OZU en imagina le scénario dès 1937, en se remémorant dans ses carnets, al difficile période de séparation, loin de son père qui avait choisi de l'envoyer en internat à Kyoto, plutôt que de le garder près de lui à Tokyo. Le fait prend une résonance toute particulière en voyant ce film s'intéressant à la particulière relation entre un petit garçon et son père l'envoyant également en pensionnat. En résulte une image idéalisée d'un sacré bonhomme de père, culpabilisant entre al mort de sa femme et celle - accidentelle - d'un de ses élèves au cours d'une excursion scolaire. La mort est omniprésente dans le film, aussi bien par la mémoire de la défunte ,que la mort de l'élève, que celui d'un autre personnage en fin de film, tous soulignés par de nombreux inserts de plans fixes sur des pierres tombales sans lien direct avec l'histoire en cours. L'intrigue n'en est pas négative ou pessimiste pour autant; le film entier est à la "gloire de ce père", gentil homme responsable, veillant au bien-être de ses prochains. L'hommage qui lui est rendu n'est que justice de son bon fond et rappelle par bien des côtés le futur "Madadayo" de KUROSAWA. Première oeuvre dite "nationaliste", OZU ne se plie pourtant pas totalement aux règles imposées par le régime dictatorial nippon en cours à l'époque, puisque les bons sentiments sont moins patriotiques, que sincères dans l'étude de moeurs des personnages fondamentalement positifs. Oeuvre de transition également, car OZU affine définitivement son style, qui deviendra définitivement son image de marque, des plans "au ras du tatami", jusque dans les nombreux inserts de plans apparemment anodins jusque dans l'ellipse de scènes d'action dramatiques, uniquement suggérées et dont on verra les conséquences par la suite. Un joli brin d'oeuvre, aussi sincère et pure dans sa réalisation que ne le sont les sentiments de ses protagonistes.

28 juin 2006
par Bastian Meiresonne


MOn premier Ozu...

.. et surement pas le dernier, moi ossi j'ai été agréablement surpris de voir la salle remplie - je pense pour les raisons qu'a donné X27 - mais je dois dire qu'en tant que premier Ozu, j'imagine être fixé sur l'auteur, ou pas loin en tout cas [ n'est-ce pas Mr Roy notre prof en Atelier du cinéphile qui nous racontait qu'il allait se matter, dans sa jeunesse, avec ses potes cinéphiles, des films d'Ozu en VO, et qu'il y comprenait tout tellement tout y était calibré, net et purifié dans la manière qu'avait Ozu de filmer des scènes au contenu identique, ainsi en ayant vu certains films d'Ozu sous-titrés et en assimilant à peu près la même manière qu'il avait de filmer certaines scènes ( de détentes, d'amour, d'amitié, de confidence etc...) on s'y retrouverait à voir un de ces films en Vo, juste en se référant à des scènes thématiquement similaires ( à celles qu'on y trouverait dans le dit film ) dans d'autres films de sa filmo... ouf j'ai été long. en effet, comme convenu, je me suis retrouvé face à des plans fixes, rien que des plans fixes, des visages crispés et soufflant à demi mot leur texte avec des visages des plus inexpressifs, ou du moins avec une expression du visage qui ne soutenait pas leur propos [ mais ça aussi, on me l'avait dit, qu'Ozu ne voulait pas de ces acteurs qu'ils soient comédiens, et qu'il les faisait répéter chaque scène jusqu'à ce que chaque mouvement, chaque parole, chaque regard soient donné comme un reflexe, presque sans émotion. ça destabilise un peu je dois dire mais cet esprit colle bien à l'inexpressivité des plans ( si je puis me permettre ces termes, héhé ). Bref pour un premier Ozu - mais cela est tout personnel - c'est pas mal, et pour un Ozu tout court, l'histoire suit son cours, et nous la suivons, sans pour autant y être scotché.

02 juillet 2005
par tynitoons


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